Module nicolas
principe
Souhaitant privilégier l'interaction sur le comportement interne du module, j'ai finalement opté pour un module vide, "aspirateur", "voleur", "caméléon" ou autre "Zelig" qui se remplisse exclusivement de mots, voire de comportements, issus des modules auxquels il est confronté.
Une version extrême de ce principe consiste à voler le code d'un module voisin. Disons plutôt "accepter le code", car le module donneur doit être consentant. Cette option nécessitant une infrastructure assez complexe n'a pas été retenue pour le court terme, au profit d'un simple transfert d'un mot d'un autre module vers le module en question. Ce transfert se fait par une arrivée lente par l'un des quatre côtés de la surface projetée, quand celui-ci touche une autre surface. Le mot semble donc être aspiré vers le nouveau module (même s'il reste chez lui - il est dupliqué). Polices, tailles et couleurs sont conservées dans le transfert.
Une fois le mot aspiré, il peut suivre un comportement assez neutre, comme un flottement. Une piste est d'implanter un algorithme qui permette de faire sens de ces mots glanés.
Réalisation pour la soirée du 27-11-2010
Par rapport à une version définitive, la particularité de la version du 27 novembre 2010 est que les interactions ont été simulés par une intervention humaine. Un opérateur, à l'aide d'un clavier, fait vernir des mots qu'il tape des quatre bords de la surface projetée. Il contrôle donc:
- quel mot va surgir
- de quel côté
- a quelle vitesse
- de quelle taille
- de quelle police
Par ailleurs:
- Certains mots des autres modules ont été préprogrammés avec des raccourcis claviers ()
- Les polices ont été choisies en fonction des autres modules ()
- On peut supprimer le dernier mot entré
- Le comportement final peut être déclenché par une touche spéciale.
Le scénario est ainsi le suivant:
- projection au centre du mot Palimpseste, comme tout le monde