Discussion:Projet Lausanne 2011
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Nicolas: Dans nos premières discussions, nous n'avions pas été aussi précis sur la manière dont les textes interagissaient. Je me demande s'il faut coller si littéralement aux stemma.
A-t-on besoin d'une unité centrale ?
Ambroise: Plutôt que de stemma, je parlerais de "modules", constitués chacun d'un "bout" de texte, de mot, de lettre, d'image et d'un (ou plusieurs) comportement(s).
- Le but du "jeu" serait de faire interagir différents modules (par le rapprochement des projections).
- Le comportement d'un module se révélerait alors par un changement opéré sur le module même (changement de comportement, changement de constituant).
- Pour autant que l'on puisse identifier avec quel autre module le module initial entre en interaction, il conviendrait de modifier la qualité même du changement.
- Un module pourrait être identifié par un QR code, reconnu par la webcam du module qui interagirait avec lui.
Quel type de mouvement imaginer entre les modules? Pour quelle forme "englobante"?
- Je suggère le modèle de la permutation, plus spécifiquement, celui du vers ou du poème permutationnel
- Il existe une tradition assez vivace au XVII du vers permutationnel ou vers protéique: les constituants de ce vers peuvent permuter sans que la syntaxe du vers ne soit déconstruite, de sorte à le faire varier quasi infiniment.
- Pour différents exemples de "vers protéique", voir les variations combinatoires de Quirinus Kuhlmann et G.F. Harsdörffer.